Ali Khameni et les femmes
Le commandeur de Téhéran a récemment donné, à la télévision, son avis sur le rôle qu’il attribue généreusement aux femmes dans le monde. Et j’aime mieux ne pas répéter ses paroles, des fois que des « ne-sachant-pas-lire » croient qu’il s’agit de mon avis… Pourquoi pensez-vous que les Iraniennes soient entrées en contestation ouverte ? Evidemment, toute la race mâle d’Iran est d’accord avec son guide suprême. Quand on sait que dans ce pays, le viol est juste puni d’une simple remontrance du tribunal…
Rond-point Vinh-San : 2 millions !!!
C’est à peu près la somme que vont débourser les instances dirigeantes pour un petit rond-point au bas de la descente de la Montagne. Je ne dis pas qu’il ne fallait pas faire quelque chose tant les embouteillages y sont infernaux matin et soir ; mais ce tourne-à-droite minuscule… A se demander : sur ces presque deux millions, combien d’euros vont réellement servir à casquer les travaux, ouvriers et entrepreneurs ?
Audrey Dorique : 10/10
Saluons sans réserve les prestations d’Audrey Dorique. Elle intervient concernant notre langue créole en sachant nous donner l’origine de mots souvent très utilisés, mais dont personne ne sait d’où ça peut bien venir. Il y a manifestement un gros travail de documentation et de recherches là-dessous. Bravo ! Elle le fait avec le sourire, avec affabilité, sans pédantisme ; et il y a une amabilité non feinte dans son sourire. Merci à elle.
Nouveaux mariages : flonflons et tape-à-l’œil
Il est un fait que le mariage est le plus grand des événements pour la plupart de ceux qui osent se marier. Ça ne dure pas autant que les impôts pour les trois-quarts mais enfin, ce jour-là compte pour beaucoup. Et quand je dis beaucoup… Toute la famille met la main à la pâte car il importe d’en foutre plein la vue aux invités. Il n’y a qu’à aller au Salon du Mariage, l’un des plus fréquentés de l’année. Les robes immaculées ne sont pas les plus courues, voir à ce sujet le commentaire de l’inénarrable Jardinot. Mais les plus chères oui ! On loue de très grandes salles, on se fait servir par des traiteurs de renom, on convoque un DJ qui rend tout le monde sourd. On loue parfois la prestation d’une chanteuse qui se montre plus qu’elle ne chante (dans une langue créole… mi di pas ou !) Bref, on épate la terre entière « akoz mwin na larzan mwin ! »
Il en va de même pour les baptêmes et premières communions : des cérémonies intimistes se transforment, par la grâce de la prétention en séances lamontraz.
Le bébé nouvellement baptisé pionce consciencieusement dans la pièce du fond, car il n’en a rien à cirer. Les primo-communiants sont priés d’aller se coucher après une cuisse de poulet anémique et un verre de Champomy. L’égo des organisateurs est comblé. Ils ont montré que…
« Mwin na larzan, mwin. »
La planète se venge
Vous l’avez constaté comme moi : plus le temps passe, et il passe très vite, et plus on en prend plein la gueule avec Mère Nature. Inondations ici, canicules là, terroirs de moins en moins fertiles partout, inutile de chercher à comprendre et, surtout, de se plaindre : c’est le résultat de notre inconséquence. On ne gagne jamais contre la Nature. Or, au lieu de chercher à vivre « avec elle », nous n’avons eu de cesse, surtout depuis le début de l’ère industrielle, de vouloir la contraindre et la plier à notre volonté.
En raison de la fonte des glaces polaires, le niveau des mers et océans ne va cesser de grimper ; plus de 50% des littoraux habités vont être submergés pendant que leurs habitants vont aller… où ? Cette même fonte des pôles va remettre au jour des virus enfouis depuis des millénaires ; avec les conséquences que l’on devine.
Pendant qu’il y aura trop d’eau partout, il y aura trop de canicules mortelles partout également.
En masochistes auto-proclamés, nous accuserons le bon Dieu, tous ses saints et autres démiurges de s’acharner contre nous alors que les premiers, les seuls responsables, c’est nous !
Sanofi : pas « assez » rentable
Tel médicament ne sera bientôt « pas assez » rentable ; on n’a pas dit « non rentable » mais juste « pas assez ». Ce qui signifie que la multinationale Sanofi se plaint carrément de ne pas se remplir les poches autant qu’elle le souhaitait. Pauvres actionnaires ! Pendant ce temps, les gouvernements du monde entier ne cessent de dérouler le tapis rouge sous les pieds de ces monstres de l’ultra-libéralisme. Qui ne créent pas un emploi de plus : ils en suppriment.