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Le Tampon : Il menace de tuer son ex devant ses trois enfants

Pour avoir semé la terreur lors de la communion de sa fille, le 19 juin dernier, un Tamponnais a été condamné ce lundi par le tribunal de Saint-Pierre à trois ans ferme dont un an assorti d’un sursis probatoire.

Ecrit par zinfos974 – le lundi 21 juin 2021 à 18H04

La journée du 19 juin dernier devait rimer avec bonheur pour une fillette de 9 ans. En présence de ses proches, la petite Tamponnaise célébrait sa communion. Pour l’occasion, son père, Nicolas, interdit d’approcher son ex-compagne pour l’avoir violentée, avait tout de même été convié.
 
Au fil de la journée, le géniteur s’imbibe de rhum et de bières. Très vite, une altercation éclate. Le trentenaire s’insurge contre un geste déplacé qu’aurait eu un homme envers son ex-compagne. Plutôt que de s’en prendre à son supposé rival, Nicolas décharge sa colère sur la mère de ses trois enfants.
 
Enregistré par son beau-fils, le mis en cause insulte et menace de mort sa victime durant 4 minutes 15. Le tout en présence de ses enfants âgés entre 3 et 15 ans. Appelés par l’aîné, les gendarmes viendront mettre fin à ce désolant spectacle. 
 
Ce lundi, au cours de l’audience de comparution immédiate, le président d’audience tient entre ses mains trois feuilles retranscrivant le flot d’insultes. « Je vais te couper. Ton sang va couler dans une marmite. Je vais te faire cuire« , fait lecture le magistrat dans une salle d’audience plongée dans le silence.
 
Dans le prétoire, le prévenu assure se souvenir de rien. À l’exception d’être victime d’un complot. « Quand je bois, je pète un câble. Ils le savent ça« , lance-t-il.
 
Interrogé sur son alcoolisation chronique, Nicolas affirme consommer de l’alcool qu’à de rares occasions. « Mais quand je bois, ça arrive que je rencontre des problèmes« , concède-t-il.
 
Condamné par le passé à sept reprises, notamment pour des faits de violences et menaces de mort, le Tamponnais s’excuse finalement à demi-mot à la fin de l’instruction de son dossier.

Des excuses qui sonnent creuses pour la représentante du ministère public, inquiète du devenir des victimes. « Il insulte son ancienne compagne devant ses propres enfants, alors qu’il a l’interdiction formelle d’entrer en contact avec elle. C’est un danger pour ses enfants« , fustige la parquetière, avant de requérir 3 ans d’emprisonnement dont un assorti d’un sursis probatoire pendant deux ans.
 
Des réquisitions suivies à la lettre par le tribunal, révoquant également une précédente peine de huit mois de prison. Après l’interdiction d’entrer en contact avec son ancienne compagne, Nicolas n’a désormais plus le droit de s’approcher de ses enfants. 

 

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