L’espoir d’une trêve entre le Hamas et Israël, même à court terme, n’est finalement pas à l’ordre du jour. Le mouvement islamiste a rejeté hier soir toute trêve avec l’État hébreu tant qu’il n’y aura pas d’arrêt des frappes et la levée du blocus qui concerne Gaza depuis 2006.
Après 22 jours de combat, l’opération israélienne Bordure protectrice ne cesse de gagner en violence. Hier, plus de 100 corps ont été amenés dans les différentes morgues de Gaza
Ce mercredi à l’aube, 20 Palestiniens ont été tués dans des bombardements après s’être réfugiés dans une école de l’ONU.
Le porte-parole de l’agence onusienne UNRWA, Chris Gunness, a déclaré mardi qu’une cache de roquette avait été découverte dans l’une de ces écoles dans la bande de Gaza. « Il s’agit là d’une nouvelle violation flagrante de la neutralité de nos locaux. Nous appelons les parties prenantes du conflit à respecter l’inviolabilité des installations des Nations unies », a-t-il déploré.
Au total, plus de 1.240 Palestiniens ont été tués depuis le début de l’opération israélienne. De son côté, l’État hébreu a perdu trois civils et 53 soldats.
Selon une déclaration – rarissime – de Mohammed Deïf sur la radio et la télévision du Hamas, le chef des Brigades Ezzedine al-Qassam, le Hamas n’acceptera « aucun cessez-le-feu sans l’arrêt de l’agression et la levée du siège ».
La diplomatie continue pourtant de s’activer dans l’espoir de suspendre les combats. Selon le secrétaire d’Etat américain John Kerry, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ne serait pas contre un cessez-le-feu.