C’est avec une grande peine que la maire PS de Lille, Martine Aubry, a annoncé hier l’annulation de la braderie de Lille qui attire chaque année plus de 2,5 millions de personnes. C’est la première fois depuis la Seconde guerre mondiale que cet évènement est annulé.
« Je me suis dit que s’il y avait un mort, je m’en voudrais toute ma vie », a déclaré la responsable socialiste. « Le 15 juillet, j’étais parti avec l’idée de continuer et de tout faire pour que la sécurité maximale soit là. Mais néanmoins, il y a des risques et je ne peux pas ne pas les voir dans une telle concentration, avec des endroits très exigus par ailleurs », a expliqué Martine Aubry.
Des mesures exceptionnelles avaient pourtant été envisagées pour garantir la sécurité des chineurs sur place. Les forces de sécurité devaient être déployées en nombre, le périmètre de la braderie avait été resserré et des plots en béton avaient même été prévus pour protéger les accès.
Mais comme l’a expliqué l’ancien préfet de La Réunion, Michel Lalande, désormais préfet de la région Nord, « à un moment, nonobstant nos passions, nos convictions, il faut dire stop à un modèle qui est dépassé par les exigences de sécurité ».
[Lille : la braderie annulée par crainte d’attentats]urlblank:http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/lille-la-braderie-annulee-par-crainte-d-attentats_1578479.html