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Le collectif de Piton Defaud n’a pas peur d’engager un recours

L’association des riverains de la ravine la Plaine repartent ragaillardis de la salle du conseil municipal de Saint-Paul. La municipalité a émis, hier, un avis défavorable à l’attention de la société Holcim qui projette d’exploiter pendant 15 ans une carrière près de chez eux, à Piton Defaud, coincée entre la RN1 et la Rivière des […]

Ecrit par LG – le jeudi 31 juillet 2014 à 07H02

L’association des riverains de la ravine la Plaine repartent ragaillardis de la salle du conseil municipal de Saint-Paul. La municipalité a émis, hier, un avis défavorable à l’attention de la société Holcim qui projette d’exploiter pendant 15 ans une carrière près de chez eux, à Piton Defaud, coincée entre la RN1 et la Rivière des Galets.

Malgré son obstination à ne pas reconnaître avoir agi dans le délai réglementaire de l’enquête publique, la mairie a obtenu, hier, un appui public des riverains de Piton Defaud.

Enigmatique, Joseph Sinimalé a expliqué, lors de sa prise de parole, que sa municipalité se trouve désormais sur la même longueur d’onde que les riverains. N’en déplaise à l’opposition du PLR qui avait pourtant pris fait et cause pour ces mêmes riverains au début de leur combat. Trois réunions ont fini par figer cette entente cordiale si l’on en croit le maire.

Malgré un vote hors délai, le vote du conseil municipal pourrait être considéré par le commissaire-enquêteur, ce qui fait déjà dire aux élus d’opposition que le maire a habilement ménagé la Région d’une part, et les habitants de l’autre. On peut alors s’attendre à une judiciarisation du dossier, Holcim n’ayant sans doute pas l’intention de se laisser faire.

« L’enquête publique a été bâclée »

Depuis la remise du rapport d’enquête publique, rappelons qu’il revient en dernier ressort au Préfet d’autoriser ou pas l’établissement d’un site d’exploitation d’alluvions à cet endroit. Dominique Paulin, porte-parole de l’association des riverains de la ravine la Plaine, voit déjà plus loin, au cas où le Préfet venait à émettre un feu vert.

« Nous irons devant le tribunal administratif. Y’a pas de secret. il faut se défendre », annonce-t-il en mettant la pression. « L’enquête publique a été bâclée », agite-t-il non sans assurance. Entre-temps, l’argumentaire de quatre pages transmis à la préfecture aura peut-être produit son effet.

 

Le collectif de Piton Defaud n'a pas peur d'engager un recours

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