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Madagascar: arrestation de trois membres de la sécurité de la Haute cour

Revirement de la Haute Cour Constitutionnelle : elle considère que tout le processus qui a abouti à l’installation de Andry Rajoelina n’est pas conforme à la Constitution : d’une part "aucune disposition constitutionnelle ne prévoit l’existence du directoire militaire" et d’autre part 'cette structure (la HAT) n’est pas prévue par la Constitution'

Ecrit par Melanie Roddier – le mardi 28 avril 2009 à 07H00

Des militaires ont pénétré hier dans les locaux de la Haute cour constitutionnelle (HCC) malgache, à Antananarivo, et arrêté trois membres de la sécurité accusés d’être restés fidèles au président évincé Marc Ravalomanana.

Vers 15H00, heure locale, un journaliste de l’AFP affirme que des tirs se sont déroulés à au moins trois reprises. Selon des informations recueillies sur place, l’opération visait à arrêter des forces de l’ordre restées fidèles à Marc Ravalomanana, qui auraient ouvert le feu sur des partisans de ce dernier pour décrédibiliser la Haute Autorité de Transition (HAT) de Andry Rajoelina.

« Ils ont arrêté mon mari. Je le dénonce haut et fort. Si demain je me fais arrêter, vous saurez pourquoi« , déclare Ihanta Randriamandranto, chef de file du « mouvement des femmes légalistes » (pro-Ravalomanana) et épouse du directeur de la sécurité de la HCC, propos rapportés par l’AFP.

Cette situation extraconstitutionnelle avait été légalisée par la Haute cour constitutionnelle (HCC) il y a plusieurs mois. Marc Ravalomanana avait transféré le pouvoir à un directoire militaire qui l’avait ensuite transmis à Andry Rajoelina.

 

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