Mercredi, deux agents de la police aux frontières ont été jugés et condamnés à Mayotte, après des violences commises en début de mois.
Le 5 janvier dernier, une Comorienne sans-papiers avait été battue à coups de matraque par l’un des policiers au sein du Centre de rétention administrative. Mayotte Hebdo explique que la victime présentait « d’impressionnants hématomes au visage » et une incapacité de cinq jours avait été prononcée.
L’auteur des coups a comparu pour violences volontaires avec arme dans l’exercice de ses fonctions. Le second policier initialement poursuivi pour complicité a vu les faits requalifiés en « non-assistance à personne en danger ».
Les agents ont été condamnés à 6 mois de sursis et 500 euros d’amende. Ils auront l’interdiction d’exercer leur profession pendant 6 mois.