Revenir à la rubrique : Santé

Reprise de l’activité de radiothérapie au CHU de Saint-Pierre

L'Agence Régionale de Santé de l'Océan Indien (ARS OI) annonce dans un communiqué "la reprise de l’activité de radiothérapie du site Sud du CHU":

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 09 octobre 2013 à 14H47
« Le 17 mai 2013 l’Agence de Santé Océan Indien a suspendu l’activité de radiothérapie sur le site Sud du CHU de La Réunion. Depuis, le CHU a travaillé sur l’ensemble de l’organisation du service et déployé les mesures permettant la reprise de l’activité, avec les garanties de qualité et de sécurité des soins pour les patients. En conséquence, l’ARS Océan Indien autorise, à compter du 9 octobre 2013, la reprise de l’activité de radiothérapie du site Sud du CHU.
Des conditions réunies pour une reprise de l’activité de radiothérapie
Le 17 mai 2013, l’ARS Océan Indien (ARS OI) et l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) ont suspendu la radiothérapie au site Sud du CHU, suite à des inspections menées début 2013, ayant mis en évidence des risques d’atteinte à la sécurité des soins : défauts d’organisation et de management de la qualité, pratiques médicales ne répondant pas aux recommandations de bonnes pratiques. La Société Française de Radio-oncologie (SFRO) a été missionnée pour une analyse de l’organisation du service de radiothérapie et un audit des pratiques médicales. Ces différentes missions ont permis
à l’ARS OI et à l’ASN d’émettre des injonctions vis-à-vis du CHU de La Réunion pour la reprise d’activité.
Depuis mai 2013, le CHU de La Réunion a mis en oeuvre les mesures correctives : projet de service, rédaction de protocoles d’organisation des soins, renforcement des procédures de surveillance de la qualité et de la sécurité, plan de formation des personnels, recrutement d’un chef de service.
Les conditions sur la sécurité et la qualité des soins des patients étant aujourd’hui réunies, l’ARS OI a décidé de lever la suspension d’autorisation de l’activité de radiothérapie du CHU de La Réunion le 9 octobre 2013. Une décision concordante a été prise ce jour par l’ASN, ce qui permet une reprise effective de la radiothérapie sur le site Sud du CHU.
La radiothérapie est une activité de soins hautement spécialisée, primordiale dans le traitement des tumeurs cancéreuses et qui exige une vigilance constante pour la sécurité des soins et la qualité de prise en charge des patients. D’autres audits et contrôles seront conduits par l’ARS OI dans les
prochains mois pour s’assurer du respect des règles et bonnes pratiques de radiothérapie à La Réunion.
Une continuité des soins assurée
Durant la suspension d’activité du site Sud, l’ARS OI a veillé à ce que le CHU de La Réunion informe les patients et s’assure de leur réorientation vers la Clinique Sainte Clotilde, seul autre site de radiothérapie sur l’île. Cet établissement, par la mobilisation remarquable de ses équipes, et avec le renfort de personnels du CHU, a réorganisé son activité pour accueillir en traitement tous les patients de la Réunion. L’ARS OI salue l’engagement des professionnels de santé et la solidarité démontrée entre les deux établissements.
Afin de garantir la continuité de prise en charge, il est conseillé aux patients actuellement suivis par la Clinique Sainte Clotilde d’y poursuivre leur traitement sans interruption. »

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Des sprays anti-THC dangereux pour la santé vendus à La Réunion

À côté des sachets de CBD, un nouveau produit vendu librement a fait son apparition. Des sprays anti-THC sont présentés comme des outils permettant de duper les contrôles anti-stupéfiants, de plus en plus fréquents sur le territoire. Mais ces derniers peuvent inciter à la consommation de produits illicites en plus d’être dangereux pour la santé.