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Vidéo – Joé Bédier : « Ils se sont dit : on va casser de la racaille, du bougnoule »

A quelques minutes d'entrer dans l'hôtel de police Malartic à Saint-Denis ce dimanche soir, Joé Bédier a tenu un discours improvisé devant ses soutiens. Le maire de Saint-André devait déposer plainte contre des participants du programme télé Les Anges de la Téléréalité. Ce dimanche après-midi, une altercation des plus improbables a eu lieu au sein de l'hôtel Creolia. Le moins que l'on puisse dire c'est que Joé Bédier n'a pas mâché ses mots ce dimanche soir après une journée très mouvementée.

Ecrit par zinfos974 – le dimanche 10 janvier 2021 à 22H45

La Réunion se souviendra longtemps de cet incroyable emballement suite à une bagarre générale dans l’hôtel Creolia ce dimanche 10 janvier. Et l’histoire n’est pas encore finie…

Avant de s’engouffrer dans le commissariat Malartic, là même où Ricardo, la vedette du programme TV des Anges de la Téléréalité avait été amené par les policiers quelques heures plus tôt, Joé Bédier a tenu un discours improvisé.

C’est entouré de nombreux soutiens que le maire de Saint-André a retracé cette incroyable altercation dans l’hôtel. Mais très vite, il a élargi son speech sur un terrain politique plus périlleux et sans faire dans la demi-mesure.  

« I faut pas trait a nou comme certains la envi de trait a nou. Ce que mi voulait dire a zot. On a été agressé sauvagement. Ce qui touch a moin profondément ce soir, c’est zot soutien », évoque-t-il d’emblée. « Il faut aussi que La Réunion i voit que le créole la tête lé levé aujourd’hui. Il faut aujourd’hui qu’on fasse attention lorsque l’on pose les pieds à La Réunion, qu’on n’arrive pas en terrain conquis. Parce que la façon dont on a été agressé, ce sont des gens qui sont arrivés qui se sont dit : on va casser de la racaille, du bougnoule comme ils ont l’habitude de dire », déclare Joé Bédier devant une foule conquise.

« Di bana reprend l’avion ! », entend-on alors dans la foule et couvrant les acclamations, puis le maire de Saint-André reprend la parole. « Nou la été agressé cet après-midi. Entretemps, nou avance dans d’autres étapes, pour déposer plainte. Mi peut dire à zot ce soir, c’est que les choses lé entre de bonnes mains », conclut-il cette tribune impensable il y a encore quelques heures.

 

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